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Benjamin Ferré (SKEMA 2015) boucle son Vendée Globe en 84 jours !
Après 84 jours de bataille contre les océans, Benjamin est arrivé aux Sables d’Olonne lundi 3 février dernier. Larmes de joies et adrénaline du retour ont ponctué la remontée du chenal de notre alumnus, qui boucle ainsi son premier tour du monde en solitaire et termine à la 16e place de la course et en 1ere place des bateau non-foils.
C’est avec le cheveu hirsute, la mine épuisée, le sourire aux lèvres et les larmes de bonheur sur le visage que Benjamin Ferré a passé la ligne d’arrivée ce lundi 3 février pour clôturer son tour de la Terre en 84 jours, 23 heures et 19 minutes.
Dans une remontée du chenal qu’il n’oubliera pas, le Breton a savouré son moment, se payant même le luxe de finir à la première place des bateaux à dérives (des voiliers IMOCA d’ancienne génération), juste devant son ultime adversaire : le skipper Tanguy Le Turquais. « C’est magique. J’avais l’impression d’avoir gagné le Vendée Globe en passant la ligne d’arrivée. Je me suis dit : j’ai claqué le Vendée Globe », a-t-il glissé dans cette spontanéité habituelle qu’on lui connait.
Dans une course haletante, qu’il a su mener tambour battant, Benjamin ne s’est jamais départi de sa bonne humeur, tantôt ému par un ballet d’albatros dans les mers du sud, tantôt juché en haut de son mât pour réparer une pièce défectueuse, réussissant à vaincre un vertige intransigeant...
« Des pleurs de gratitude »
Dans le fracas des océans, le protégé de Jean Le Cam (qui est quant à lui arrivé le lendemain, le 4 février), a su maintenir le cap, toutes voiles dehors, et garder son fameux voilier intact. « J’avais découvert les pleurs de joie, de tristesse. Là, j’ai découvert les pleurs de gratitude. Je suis reconnaissant envers chaque personne qui m’a permis d’en arriver là », déclarait-il à son arrivée, avant de pousser la chansonnette sur la scène du Vendée Globe avec un certain Murray Head.
Crédit photos Anne Beauge / Alea
