Actualités

Interview

Grégoire Ambroselli (SKEMA 2015), l'alumnus derrière la licorne Choco

10 juin 2022 Interview

Grégoire Ambroselli est diplômé de SKEMA Business School, promo 2015. Il est un des co-fondateurs de la plateforme franco-allemande Choco, qui facilite la gestion des commandes entre restaurants et fournisseurs. Valorisée à 1,12 milliard d’euros, la start-up est devenue une licorne il y a quelques semaines.

 

Derrière Choco, le nouveau joyau de la Foodtech, se cache un alumnus. Grégoire Ambroselli, 31 ans, est Rouennais d’origine et diplômé du Programme Grande Ecole de SKEMA. Il a suivi ses études sur le campus de Sophia Antipolis et a passé deux semestres à l’étranger sur les campus de Suzhou, en Chine, ainsi qu’à Raleigh, aux Etats-Unis. « J’ai rejoint SKEMA en 2011, peu de temps après sa création/fusion pour le renouveau et la modernité que l’école apportait dans l’univers des écoles de commerce. J’ai beaucoup apprécié mes oraux à Lille ainsi que l’ambition que portait Alice Guilhon. J’y ai rencontré de très bons amis », pose Grégoire Ambroselli.

 

« Notre différence : nous sommes motivés par une mission précise. »

 

Après des expériences professionnelles en Australie et à Singapour chez Rocket Internet, l’entrepreneur décide avec d’anciens collègues allemands de fonder, en 2018, Choco entre Paris et Berlin. 
« Nous voulions résoudre un problème de grande ampleur. On s’est orientés vers la food et en particulier sur la  supply chain de la restauration. C’est un marché qui est énorme, très fragmenté et très peu transparent, qui génère beaucoup de gaspillage alimentaire. Notre objectif, c'est de limiter au maximum le gaspillage alimentaire sur ce segment précis. C’est un vrai travail de fond. », explique Grégoire Ambroselli.

Digitaliser la supply chain de la Food

 

De fil en aiguille, l’équipe de Choco réfléchit à digitaliser la chaîne d’approvisionnement, qui relie les producteurs, les fournisseurs et les restaurateurs, en mettant au point une application simple et efficace. Une révolution énorme pour un secteur dans lequel tout se fait encore « à l’ancienne », sur papier ou sur répondeur téléphonique. « Il faut amener online une industrie offline. Pour y parvenir, nous avons mis au point une appli proche d’un Whatsapp, qui permet de centraliser et de digitaliser toutes les commandes : boucherie, maraîcher, etc. En moyenne, un restaurant a une dizaine de fournisseurs. Choco offre un gain de temps pour réaliser les commandes et surtout moins d’erreurs dans la chaîne d’approvisionnement, et moins de gaspillage. » Si le service est proposé gratuitement et sans engagement, un forfait premium est proposé aux fournisseurs qui souhaitent digitaliser l’ensemble de leur base client en un temps record.

 

15 000 restaurateurs revendiqués

 

Aujourd’hui, Choco est présent aux Etats-Unis, en France, en Belgique, en Allemagne, et en Espagne, elle emploie 400 personnes. La licorne travaille aujourd’hui avec plus de 15 000 restaurateurs. Parmi eux, quelques grands noms : le Bristol, à Paris ou encore la boulangerie-pâtisserie de Cédric Grolet…

 

Partager