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Génération en même-temps : comment les jeunes talents voient-ils leur avenir dans le monde du travail ?
Les jeunes, souvent qualifiés de génération Z, sont devenus un sujet d’étude à part entière. Au-delà de la diversité des attentes, la nouvelle génération démontre avant tout son engagement. Si les jeunes partagent nombre de valeurs de leurs ainés, les priorités et les attentes évoluent.
SKEMA Business School, en partenariat avec EY, a mené une consultation en septembre 2022 auprès de plus de 1 400 étudiants, ayant rejoint ses différents programmes et campus, afin de mieux comprendre leurs aspirations et exigences à l’égard de leur futur employeur.
Cette première édition du Baromètre Talents, réalisé avec l’institut d’études Opinionway, met en lumière l’état d’esprit des étudiants vis-à-vis de leur avenir, le sens du travail et les engagements RSE ainsi que leur perception des conditions de travail.
Le Baromètre Talents 2023 souligne quatre grands enseignements :
- La recherche de cohérence entre épanouissement personnel et intégrité professionnelle
Quand les étudiants définissent un travail « qui a du sens », la majorité d’entre eux (61%) mentionnent spontanément un travail qui conduit à se sentir motivé et stimulé par ses missions. C’est un travail qui permet de s’épanouir professionnellement (54%), dans lequel ils sont en accord avec leurs convictions (52%) et leur travail est utile pour la société (51%). - Des étudiants confiants en leurs capacités
Les étudiants ont un état d’esprit positif quand ils pensent à leur avenir (98%). Ils se définissent en premier lieu comme déterminés (65%) mais aussi comme curieux (61%).
On note des écarts de ressenti entre les étudiants et les étudiantes. Les étudiants sont plus confiants que les étudiantes quand ils pensent à leur entrée dans le monde professionnel (89% contre 72% des étudiantes) et sont davantage à qualifier leur état d’esprit de déterminé (69% contre 63%). Les étudiantes sont plus nombreuses à se dire curieuses (66% contre 56% des étudiants) et sont plus anxieuses que les étudiants quand elles pensent à leur avenir (37% contre 21% des étudiants). - Des étudiants exigeants face à leur employeur
Près de six étudiants sur dix déclarent qu’il est normal en début de carrière de travailler beaucoup pour apprendre et faire ses preuves, quitte à ce que la vie professionnelle prenne une grande place par rapport à la vie personnelle (61%).
Cependant, le rapport au temps de travail a été manifestement transformé par la crise sanitaire. Si la flexibilité et l’équilibre vie professionnelle-personnelle ne sont pas le premier critère de choix de l’orientation professionnelle pour les étudiants, la quasi- totalité des répondants jugent que l’épanouissement passe par une conciliation harmonieuse entre vie professionnelle et vie personnelle (96% dont 59% pour qui cette affirmation correspond très bien à leur opinion). Plus d’un tiers d’entre eux déclarent, que, même en début de carrière, il est indispensable de préserver l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, quitte à progresser moins vite (38%). A terme, ils sont 77% à estimer pouvoir refuser un poste ou le quitter si l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’est pas respecté. - Attentifs à l’ambiance de travail et à l’accompagnement de managers inspirants
Dans une volonté de se professionnaliser rapidement, les étudiants ont prioritairement besoin de continuer à apprendre. Avoir la possibilité d’apprendre beaucoup est une dimension importante de leur premier emploi pour sept étudiants sur dix (70%).
Les étudiants interrogés accordent moins de crédit au travail à distance qu’à l’ambiance au travail. Pour près de la moitié des étudiants, le télétravail n’est pas adapté pour un premier emploi (54%). Selon eux, le nombre de jours de télétravail idéal ne devrait pas excéder deux jours (1,7 jours en moyenne). 20% des étudiants ne veulent aucun jour en télétravail.