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Pari réussi pour les 3 nouvelles ambassadrices à Hong Kong

25 septembre 2019 Evénements

Mercredi 25 septembre s’est tenu l’afterwork de rentrée des diplômés SKEMA à Hong Kong. L’occasion pour nos trois nouvelles ambassadrices de lancer leur premier événement…qui fut un succès !

39 alumni se sont retrouvés autour de Dim Sum revisités, dans le quartier de Sheung Wan, au Man Mo Café.

Si les ambassadrices ont su établir des connections avec le réseau local, à travers leur animation « Find your pairs », elles ont également accueilli les nouveaux arrivants à Hong Kong à l’instar de Aude Baylet-Diesel (SK 2014), Global Account Manager à Cisco, arrivée début septembre. Nous en avons profité pour recueillir ses premières impressions sur la ville et son nouvel environnement de travail !

 

SKEMA Alumni : Pourquoi avoir choisi Hong Kong ? As-tu eu une opportunité de mobilité interne ou as-tu cherché à venir travailler ici ?
Aude Baylet-Diesel : Cisco, l’entreprise pour laquelle je travaillais depuis un peu plus de 4 ans à Paris, connaissait mon désir d’expatriation. J’ai donc construit, avec mon manager, mon plan de développement autour de cet objectif. Hong Kong m’attirait beaucoup : cœur économique asiatique, hub pour les déplacements, possibilité de travail en anglais, ville qui ne dort jamais… J’aurais pu également choisir Singapour mais l’opportunité s’est présentée d’abord à Hong Kong et je n’ai pas hésité en saisissant l’opportunité !

Connaissais-tu Hong Kong avant de t’y établir ?
Je n’y étais jamais venue, même pas en voyage ! C’était un risque à prendre.

Qu’est ce qui t’a le plus frappée en arrivant ici ?
3 aspects m’ont particulièrement marquée :

  • L’effervescence constante de la ville. Elle ne dort jamais !
  • L’accueil de la communauté française, très présente à Hong Kong (pour info, près de 30 000 ressortissants français)
  • Hong Kong est un harmonieux mix de grandes tours urbaines et de charme. Chaque quartier a sa propre personnalité, c’est fascinant. Les WE au vert sont également à portée de main. En 20 mins de bus ou 30 mins de ferry, on peut se retrouver loin de l’agitation urbaine et déconnecter totalement.

Qu’est ce qui t’a le plus séduite ou au contraire ce qui t’a freinée ?
Les échanges semblent simples, que ce soit les formalités administratives hyper fluides ou encore la gentillesse des locaux toujours prêts à aider. Il n’est d’ailleurs pas rare que les hong kongais viennent vous voir dans la rue s’ils vous sentent perdu. Pour l’instant, je ne vois pas encore de freins, je suis en plein dans la « Honeymoon period » !

Et dans la vie professionnelle, comment cela se passe-t-il ? Des changements avec la France ?
J’ai l’avantage de déjà connaître la culture d’entreprise. Cisco est une entreprise à l’emprunte très américaine. Le management encourage le succès et la flexibilité, notamment dans les horaires de travail. Mes nouveaux collègues m’ont accueillie à bras ouverts à coup de petit-déjeuners et de parties de tennis ! J’aurais cependant du mal à faire une comparaison avec le modèle français, étant donné la culture américaine de mon entreprise. Ce que je ressens est que tout va plus vite ici. Les relations commerciales se nouent naturellement ; tout le monde est disposé à échanger et à se rencontrer à n’importe quelle heure si tant est que l’on puisse faire des affaires ensemble.

Parles-tu cantonais ? As-tu eu des difficultés d’intégration sur le terrain de la langue ?
Je suis la seule expatriée de mon département. Les autres membres de l’équipe sont hong kongais et chinois. Cependant, tout le monde parle anglais ici, que ce soit au bureau ou dans la rue (sauf peut-être les chauffeurs de taxi, mais pour ça merci à l’app TAKE TAXI !). Je me mets quand même au mandarin qui est plus répandu en général en Asie et j’ai fait la demande de cours de cantonais usuel, ainsi qu’une formation en management interculturel. Il est important de comprendre les bases de la communication en entreprise à Hong Kong, ainsi que les postures à adopter et pourquoi pas la gestion de conflit…

Tu as rencontré pour la première fois lors de l’afterwork de rentrée SKEMA Alumni la communauté des skémiens sur place. En quoi ont-ils joué un rôle dans ton intégration à Hong Kong ?
J’ai la chance d’avoir étudié sur le campus de Raleigh avec une Skémienne qui vit ici depuis 1 an et demi. Elle m’a de suite tendu la main pour m’intégrer et me faire découvrir la ville et les environs. Je ne peux que la remercier et espérer pouvoir rendre la pareille un jour à d’autres skémiens.
Le pouvoir du réseau d’école s’amplifie avec l’expatriation : on ressent un vrai sentiment d’appartenance et donc, comme dirait Maslow, on se sent chez soi et en sécurité où que l’on soit. Il ne faut pas hésiter à utiliser l’annuaire des Alumni ou LinkedIn pour rencontrer nos pairs Skema partout dans le monde, c’est très enrichissant. En dehors de Skema, il y a d’autres groupes d’entraide à commencer par Les Français à HK sur Facebook ou l’Union des Français à l’Etranger. C’est une base solide pour poser ses questions et partir en toute confiance !

 

Félicitations à nos trois nouvelles ambassadrices du Club Hong Kong et merci à Aude pour ses réponses à nos questions !

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